Les droits reproductifs concernent les choix individuels : utiliser un moyen de contraception, avoir des enfants ou obtenir un avortement. La justice reproductive, concept introduit par les féministes noires, considère également le contexte personnel et communautaire, qui rend ces choix possibles, réalisables et viables, ou non.
En effet, les féministes blanches ont longtemps mis l’accent sur les droits reproductifs individuels, tel que le droit de choisir d’avoir ou non des enfants, et de décider à quel moment les avoir.
Les droits individuels sont importants, mais nous soutenons les féministes noires qui insistent sur le fait que ces droits ne suffisent pas. Nous réclamons une justice reproductive. Outre le droit des femmes de choisir, il faut que les enfants et leurs familles, ainsi que les communautés, aient accès à des services et à des milieux de vie sûrs, sains et propices à leur épanouissement. En d’autres mots, nous accordons une importance de premier plan aux conditions personnelles et communautaires qui rendent ces choix possibles ou au contraire, les invalident. Le droit de choisir est en effet infirmé si les enfants que l’on met au monde sont ensuite abattus par les forces policières, ou meurent de la malaria ou par empoisonnement après avoir bu de l’eau contaminée.
Apprenez-en plus sur l’intersectionnalité et l’histoire internationale des revendications en matière de justice reproductive ici. (En anglais seulement)
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SI LE BIEN-ÊTRE DES ENFANTS VOUS TIENT À COEUR, VOTRE FÉMINISME DOIT RÉCLAMER LA JUSTICE REPRODUCTIVE.
